L'administration Trump a lancé un examen interagences formel qui pourrait autoriser pour la première fois les ventes de puces H200 d'IA de Nvidia à la Chine. Cinq sources ont confirmé que le Département du Commerce a envoyé des demandes de licence d'exportation à plusieurs agences fédérales cette semaine.
NVIDIA Corporation, NVDA
Les Départements d'État, de l'Énergie et de la Défense disposent maintenant de 30 jours pour évaluer les demandes en vertu des réglementations d'exportation existantes. Le président Trump conserve l'autorité de décision finale, quelles que soient les recommandations des agences.
Un responsable de l'administration a souligné que l'examen serait complet plutôt qu'un simple processus d'approbation automatique. Le Département du Commerce et Nvidia n'ont pas commenté l'évaluation en cours.
Cet examen fait suite à l'annonce de Trump en décembre selon laquelle il autoriserait les ventes de H200 avec des frais gouvernementaux de 25 %. L'administration soutient que cette approche maintient la compétitivité des fabricants de puces américains en réduisant les incitations chinoises à développer des alternatives nationales.
L'administration Biden avait mis en œuvre des restrictions complètes sur les exportations de puces d'IA avancées vers la Chine. Ces politiques citaient les risques pour la sécurité nationale et les applications militaires potentielles.
Le responsable de l'IA à la Maison Blanche, David Sacks, soutient que permettre les exportations de puces décourage en fait les concurrents chinois comme Huawei d'accélérer leurs propres efforts de développement. Ce raisonnement soutient l'autorisation des ventes de Nvidia et AMD.
Le H200 représente la deuxième gamme de puces d'IA la plus puissante de Nvidia. Bien que plus lent que la série phare Blackwell sur de nombreuses tâches, les puces H200 restent largement déployées dans l'industrie et n'ont jamais été autorisées pour la vente chinoise.
Trump avait initialement envisagé d'approuver des variantes de puces Blackwell moins avancées avant de passer à l'autorisation H200. Le H200 sert de prédécesseur direct aux modèles Blackwell actuels.
Des rapports récents indiquent que Nvidia évalue l'augmentation de la capacité de production H200. Les commandes chinoises initiales ont déjà dépassé les capacités de fabrication existantes.
Des critiques des deux partis politiques ont contesté les ventes proposées. Chris McGuire, ancien responsable du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche sous Biden, a décrit les puces comme « la seule chose qui freine la Chine en matière d'IA ».
McGuire a mis en doute la capacité des agences à certifier raisonnablement que les exportations servent les intérêts de sécurité nationale américains. Il a qualifié les expéditions potentielles à grande échelle d'erreur stratégique.
Un porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que l'administration reste concentrée sur la domination technologique américaine sans sacrifier les considérations de sécurité nationale. Cependant, l'incertitude demeure quant à savoir si Pékin permettra aux entreprises chinoises d'acheter les puces si elles sont approuvées.
L'examen interagences représente la première étape concrète vers une autorisation potentielle. Les agences doivent terminer leurs évaluations dans le délai réglementaire de 30 jours avant que Trump ne prenne une décision finale sur les licences d'exportation.
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